Les problèmes ont commencé il y a bien plus de dix ans, chacun l'a rappelé.
La politique de la ville telle que nous la connaissons aujourd'hui est assez récente. Les ministres qui se sont succédé à ce poste depuis sa mise en oeuvre – je pense à Jean-Louis Borloo, à Fadela Amara et, aujourd'hui, à Maurice Leroy – se sont pleinement investis dans leur mission pour améliorer les choses. La lutte contre les phénomènes d'exclusion des populations urbaines défavorisées mobilise chacun d'entre nous.
À ce propos, je tiens à saluer les efforts conjugués de l'État, des collectivités territoriales et des acteurs associés à cette politique, qui ont permis d'obtenir des résultats positifs en matière de rénovation urbaine, de réussite éducative, de développement économique et de sécurité dans les quartiers.
Certes, il reste beaucoup à faire, mais les travaux menés conjointement par l'ANRU et par l'Agence de la cohésion sociale portent leurs fruits, et les mesures prises à l'occasion du dernier conseil interministériel des villes devraient permettre de débloquer la situation de très nombreux quartiers.