Monsieur le président, vous avez eu l'amabilité de m'informer que vous étiez dans l'impossibilité de présider au-delà de dix-huit heures. Vous serez alors dans l'obligation de lever la séance.
Nous respectons évidemment les impératifs qui sont les vôtres.
Toutefois, j'ai évoqué cette situation avec l'ensemble de mes collègues du groupe SRC : nous refusons unanimement que les droits de l'opposition soient ainsi annihilés, alors même que nous débattons dans le cadre d'une journée d'initiative parlementaire.
Monsieur le président, vous n'y êtes pour rien, mais puisque vous occupez ce fauteuil, c'est à vous que je dois m'adresser : cette situation est inacceptable ; nous ne voulons pas brader ces débats.
J'appelle votre attention sur la façon dont nos travaux ont été organisés aujourd'hui. Nous n'avons siégé ce matin dans la salle Lamartine que jusqu'à onze heures pour un débat sur la formation et l'emploi des jeunes en présence du ministre de la santé. Entre onze et quinze heures, nous n'avons pas travaillé alors que nous aurions fort bien pu commencer l'examen des propositions de loi de notre groupe.