En effet, je suis convaincu qu'il faut introduire de l'inégalité pour lutter contre les inégalités territoriales et sociales.
Lutter contre les discriminations dans nos territoires en difficulté, consiste d'abord à agir sur et pour les quartiers, et en faveur de leurs habitants.
L'ANRU et la réussite éducative pour les jeunes les plus fragiles permettent de susciter des parcours d'excellence, d'offrir une deuxième chance à ceux qui n'ont pas de formation mais aussi de développer l'activité économique – ce à quoi nous nous employons.
Il existe aujourd'hui une attente et une exigence véritables de la part de nos concitoyens. Mais il existe également, pour y répondre, une volonté politique incontestable et des réussites probantes de la politique que le Gouvernement a mise en place dans les quartiers.
Pour conclure, je citerai cette phrase de Clemenceau : « Il faut savoir ce que l'on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire ; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire. »