Mesdames et messieurs les députés du groupe socialiste, radical et citoyen, vous appelez de vos voeux la mobilisation des crédits d'intervention de droit commun. Nous partageons, sur tous ces bancs, cette même volonté et je m'emploie à le faire.
Ce problème, tous mes prédécesseurs, Martine Aubry ou François Loncle, Claude Bartolone ou Michel Delebarre l'ont connu et ce sont eux qui pourraient le mieux vous en parler. Relisez, comme je l'ai fait, Le temps des villes de Michel Delebarre, c'est remarquable. Je suis de ceux qui disent qu'il a été un excellent ministre de la ville. Vous les voyez dans des réunions. Demandez-leur s'il était facile, à leur époque, de mobiliser les crédits de droit commun et nous en reparlerons ensuite.
Nous nous y essayons, monsieur Pupponi, vous le savez bien ! Et nous nous appuyons sur les préconisations de l'excellent rapport parlementaire que vous avez rédigé avec François Goulard sur la politique de la ville.
Nous nous efforçons de nous engager résolument dans cette démarche avec les expérimentations des contrats urbains de cohésion sociale, les CUCS, notamment chez vous, à Sarcelles, cher François Pupponi ! J'aurai le plaisir d'en faire le constat demain puisque vous m'avez invité à l'ouverture du Conseil national des villes.
Dès lors, comment pouvez-vous affirmer que nos quartiers ont été abandonnés ? Non, vous ne pouvez pas dire cela. Nos quartiers n'ont pas été et ne sont pas abandonnés. Depuis 2007, le Président de la République et le Gouvernement sont mobilisés. Le bilan de Nicolas Sarkozy dans ce domaine est marqué par nombre de succès incontestables.