Je me réjouis également de la candidature de Dominique Perben. Nous avons en effet besoin d'un bon connaisseur des transports, notamment dans le contexte actuel.
Je suis frappé par la position de l'ensemble des acteurs de la société civile – les organisations environnementales et syndicales, les entreprises et le MEDEF – dans le cadre d'une réflexion récente qui a donné lieu à des propositions unanimes, notamment sur le fait qu'il fallait réfléchir à des ressources nouvelles pour financer les infrastructures et à l'adaptation de l'offre de celles-ci – en disant qu'on a certainement moins besoin de grands travaux mais beaucoup plus d'entretien et moins de très grande vitesse et beaucoup plus de couverture de l'ensemble du territoire.
Les hauts fonctionnaires compétents et le Gouvernement se sont retrouvés un peu « acculés » face à ces propositions : l'AFITF peut constituer une aide précieuse en la matière dans ce rôle d'ingénierie que vous proposez. Votre suggestion est également intéressante pour le Parlement, qui dispose de peu d'agences pour se forger son propre point de vue sur des projets de long terme.
Quel est votre avis sur ces propositions, notamment sur l'adaptation de l'offre d'infrastructures ?