D'ici au mois de septembre, j'aurai, madame la députée, l'occasion de me rendre en Guadeloupe et en Martinique. De nombreux parlementaires, de droite comme de gauche, sont venus me voir au ministère pour me parler de ces questions, notamment les présidents d'exécutif.
Nous consentons un effort tout particulier en direction des habitants d'outre-mer et nous consacrons des moyens plus importants aux contrats aidés. Marie-Luce Penchard est très attentive à cette question.
Vous avez parlé du dispositif « Leonardo Mobilité ». J'en profite pour rappeler qu'Erasmus a été une réussite sans pareille. Je ne vois pas pour quelle raison on ne pousserait pas les feux sur ces questions de mobilité au niveau européen. J'ai du reste fait cette proposition à mes homologues au dernier sommet européen et auprès des commissaires européens. Cela concerne bien évidemment l'outre-mer et j'y crois beaucoup. Nous parlions tout à l'heure, avec M. Méhaignerie notamment, d'une réelle valorisation des apprentis et des étudiants. Après Erasmus, il faut poursuivre davantage au niveau européen.
Par ailleurs, j'ai l'intention d'évoquer ce point avec les chambres de métiers. Le président Griset va s'engager sur des chiffres impressionnants en matière d'apprentissage et d'emploi des jeunes. Je voudrais également voir avec les entreprises de quelle façon cela se traduira outre-mer.
J'ai conscience du niveau du chômage des jeunes en outre-mer et du fait que cela pèse, comme en métropole, sur leur confiance en l'avenir. C'est pourquoi les dispositifs sont un peu plus importants dans ces collectivités.
Madame la députée, je n'ai pas l'intention de me contenter d'une simple visite de courtoisie. Je compte tenir des réunions de travail avec les partenaires économiques et politiques qui, toutes sensibilités confondues, ont l'intention d'avancer dans cette direction.