Et cela, monsieur Vidalies, malgré les emplois jeunes.
Monsieur le ministre, jusqu'à présent, ni les uns ni les autres sommes parvenus à ramener le chômage en dessous de 15 %. Ne nous sommes-nous pas trompés collectivement par rapport à la formation initiale ? Vouloir 80 % d'une classe d'âge au baccalauréat, c'est très bien, en effet plus le niveau sera important, mieux cela vaudra. Mais cela signifie aussi que 20 % des jeunes n'ont pas de réponse et on ne peut pas les laisser ainsi. Faut-il continuer à maintenir cet objectif de 80 % ou ne vaudrait-il pas mieux avoir un objectif plus ambitieux en matière d'orientation et de qualification ? Nous voyons que ce sont les jeunes les moins qualifiés qui accèdent le plus lentement et le plus difficilement à un emploi. Quelle évolution devrions-nous adopter en matière d'orientation et de qualification des jeunes avant l'entrée dans le monde du travail ?