Ma deuxième question s'appuie sur l'intervention de notre collègue François Pupponi, qui faisait état de difficultés particulières, tant dans la capacité des jeunes à entrer en apprentissage que dans leur mobilité ou les problèmes d'hébergement. Dressons le parallèle avec les zones rurales : on y retrouve ces problèmes avec autant d'acuité que dans les quartiers sensibles.
Je souhaite que nous menions la même réflexion sur les politiques adaptées aux zones rurales que celle menée sur les quartiers sensibles. Je peux vous citer de nombreux exemples dans lesquels des entreprises sont situées dans des communes d'une centaine d'habitants. Ce sont des micro-entreprises, des artisans individuels, qui ont beaucoup de difficultés à accueillir un apprenti. Pourtant, ils le souhaitent, mais les problèmes d'hébergement et de transports sont des freins importants.
Les collectivités territoriales, région et département, se saisissent de ces questions, et essaient de travailler sur le transport à la demande et ce type de solutions. Y a-t-il des réflexions en cours sur la coordination des moyens de l'État et des collectivités territoriales sur ces questions ?