Comme les députés de la majorité, quelle n'est pas ma surprise de constater que la question de M. Fabius porte sur la nomination du président de France Télévisions ! (Protestations sur les bancs du groupe SRC.) Voilà le sujet de préoccupation principal de la gauche dans le contexte de crise économique que traverse le pays ! (Huées sur les bancs du groupe UMP.)
La vérité, monsieur Fabius, vous la connaissez très bien : le procédé de nomination voté lors de la révision constitutionnelle, précisé ensuite dans le texte de loi sur l'audiovisuel, constitue une amélioration de la situation existante. (Vives protestations sur les bancs du groupe SRC.) Naturellement, vous nous reprochez de ne pas vous avoir donné, à vous qui êtes minoritaires, la majorité pour décider de la nomination du président de France Télévisions. Nous ne sommes bien sûr pas allés jusque-là et je pense que, si vous aviez été majoritaires, vous ne seriez pas allés jusque-là non plus.
La vérité est que vous avez mis cinq moins pour proposer un plan de relance contre la crise. Aux propositions lourdes formulées par le Président de la République (Exclamations continues sur les bancs du groupe SRC) et dont certaines concernent votre propre région, monsieur Fabius – je pense au plan automobile à Sandouville, à la décision, dont j'espère que vous l'approuvez, de construire un nouveau réacteur nucléaire à Penly (Mêmes mouvements) –, vous ne faites qu'opposer des critiques politiciennes qui, j'en suis sûr, ne convaincront certainement pas les Français. (Vifs applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC. – Plusieurs députés du groupe UMP se lèvent pour applaudir. – Huées sur les bancs du groupe SRC.)