Ces mesures retirant l'accès aux soins des étrangers ont d'ailleurs été supprimées par deux fois lors de l'examen devant la commission des lois au Sénat avant d'être réintroduites à la demande du Gouvernement. Cette commission avait considéré que l'impact budgétaire de cette modification était très incertain, vraisemblablement à peu près nul compte tenu de la nécessité de soigner alors des formes beaucoup plus évoluées de maladies dans des conditions d'urgence, faute d'avoir pu prendre en charge au moment opportun les patients concernés.