Nous concluons aujourd'hui un débat parlementaire particulièrement dense. Nous avons échangé pendant près de quarante-sept heures en séance publique sur ce projet, à l'enrichissement duquel vous avez d'ailleurs, mesdames et messieurs les députés, largement contribué. C'est à votre initiative, par exemple, que le texte prévoit désormais de renforcer le niveau de maîtrise de la langue française attendu des candidats à la naturalisation.
De même, et je sais que Claude Goasguen y attache beaucoup d'importance, c'est vous qui avez rendu explicite la réserve de bonne foi des employeurs dans le domaine de la lutte contre le travail des étrangers sans titre.