Monsieur Germinal Peiro, la création du revenu de solidarité active est une des grandes avancées du quinquennat de Nicolas Sarkozy et je ne peux que regretter que vous n'ayez pas jugé bon de voter ce texte quand il a été examiné ici à l'Assemblée nationale. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Votre remords est bien tardif.
Nous avons voulu, avec le revenu de solidarité active simplifier le dispositif, améliorer le parcours d'insertion et creuser le différentiel entre les revenus de l'inactivité et ceux du travail car nous croyons à la valeur travail. Avec le revenu de solidarité active, nous avons atteint ces buts. Nous avons ainsi apporté à des ménages qui retournent vers l'insertion professionnelle un revenu supplémentaire, en moyenne de 170 euros, soit deux SMIC de plus par an. Nous avons fait de ce dispositif un dispositif dynamique avec 80 000 personnes qui en sortent et qui y entrent chaque mois. Et nous avons sorti de la pauvreté 70 000 familles, soit 210 000 personnes.
Bien sûr, le système doit être amélioré. Et c'est le sens de la mission que le Président de la République a confiée à Marc-Philippe Daubresse. Il rendra son rapport le 31 juillet et nous en tirerons toutes les leçons.
D'ores et déjà, je me suis cependant attachée à améliorer ce dispositif. Je souhaite en effet que chaque département signe un pacte territorial d'insertion pour faciliter le parcours des allocataires : 50 % des départements ne l'ont pas encore signé. Je souhaite également que les mères de famille isolées puissent être accompagnées dans leur parcours de travail, en particulier en prenant en charge la garde de leurs enfants. Oui, ce système est perfectible, mais la majorité peut être fière de cette avancée sociale ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)