Monsieur le Premier ministre, vous ne pouvez ignorer la colère que suscite la politique que vous poursuivez depuis quatre ans.
Les Français voient bien ce qui vous anime : largesses pour les privilégiés (Murmures sur les bancs du groupe UMP), ceinture pour nos concitoyens. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Chacune de vos réformes apporte son lot d'austérité supplémentaire. Vous y ajoutez, de surcroît, une indécente surenchère de chasse aux voix à l'approche des élections. Après les immigrés, désignés comme envahisseurs et boucs émissaires, ce sont à présent les titulaires du RSA qui sont traités de fainéants. (« C'est faux ! » sur les bancs du groupe UMP.)