Effectivement, depuis une quinzaine d'années, nous ne sommes plus indépendants sur cet aspect. J'en suis d'autant plus désolé que les munitions étaient autrefois fabriquées à Rennes. Nous avons fait le choix d'être stratégiquement indépendants dans des secteurs précis. GIAT était déficitaire, nous avons alors choisi d'acheter nos munitions à l'étranger et des accords de ventes et d'achats automatiques ont été conclus en cas de crise, qui nous permettent de ne pas toucher à nos stocks stratégiques, quand nous intervenons en Libye par exemple. Mais nous sommes effectivement dépendants d'autres productions, que nos partenaires sont dans l'obligation de nous vendre. D'où l'importance de l'interopérabilité, au sein de l'OTAN par exemple.