L'externalisation me paraît moins évidente que par le passé. Dans une armée de métier, tout le monde prend son tour pour partir en opérations. De plus, on ne saurait tracer une frontière entre les personnels assurant un soutien et les soldats qui font la guerre. En Afghanistan, nous avons vu des soldats du matériel aux côtés de leurs camarades combattants. Le Train des équipages assure les convois quotidiens qui vont ravitailler les bases opérationnelles avancées. Dans tout ce qui a trait à la vie et à la subsistance des hommes, les armées doivent garder la main. Nos soldats ont vocation à être projetés et non à vivre dans des casernes. Ces métiers doivent donc être jalousement conservés.