Vaste travail ! Mais essentiel pour l'efficacité des politiques publiques.
Quelques remarques à chaud. D'abord, la France est très différente d'une région ou d'un département à l'autre. Qu'est-ce donc exactement que le milieu rural ? Proche d'une ville ou non ? Avec une ville moyenne comme chef-lieu ou pas ? Les problématiques ne sont évidemment pas les mêmes en Creuse, en Loire-Atlantique ou en Ille-et-Vilaine…
La notion de pays, fondée sur les bassins de vie, est très intéressante, à condition qu'elle s'incarne dans des projets et non dans un nouvel échelon d'administration, qui n'est au reste nullement indispensable pour faire de très bonnes choses dans ce cadre.
Qu'en est-il de la relation avec la ville ? On a trop tendance à distinguer, voire à opposer « milieu rural » et « milieu urbain ».
Enfin, vous avez dressé une typologie des domaines d'action de l'État : services publics de l'État, santé et social, transports, économie… Dans ce cadre, le bilan des pôles d'excellence rurale sera sans doute intéressant. Mais, pour ce qui est de l'éducation, vous ne mentionnez que l'école maternelle, l'école primaire et le collège. Or il me semble que les lycées professionnels et la formation professionnelle, voire les BTS et la recherche, doivent contribuer aussi à la vitalité du milieu rural. Ils ne doivent pas tous être dans les villes.