Cet amendement vise d'abord à établir un parallèle avec les dispositions en vigueur pour les associations de pêcheurs, qui peuvent mener des actions d'information et d'éducation sans être accompagnées par des associations de protection de la nature.
En deuxième lieu, je suis évidemment très favorable aux partenariats efficaces et fructueux qui viennent d'être mentionnés et qui contribuent à décrisper les relations. Mais rendre ce partenariat obligatoire serait contre-productif : cela susciterait un rejet de la part des chasseurs et, comme l'a dit M. Lang, plus rien ne serait possible. Inversement, instaurer dans la loi la réciprocité que souhaite M. Chassaigne ne manquerait pas de susciter les hauts cris de la LPO, par exemple. Je suis donc défavorable aux partenariats obligatoires.
Mentionnant le développement durable, l'amendement est sans doute maladroitement rédigé – il aurait été peut-être préférable de parler « des actions d'information et d'éducation relativement à la préservation de la faune sauvage et de ses habitats ». Néanmoins, le développement durable a le mérite d'impliquer une démarche collective et globale, faisant appel à un nouvel état d'esprit. Même si cette notion est apparue en 1972, nous ne l'avons véritablement intégrée qu'après le sommet de Rio et il ne me paraît pas souhaitable de l'omettre.