Les députés communistes se félicitent de cette discussion. C'est la première étape du débat beaucoup plus approfondi qui aura lieu à l'issue des rapports en cours d'élaboration. Il est important de substituer l'échange aux anathèmes et aux affirmations électoralistes. Il importe aussi de pouvoir apprécier sans préjugés l'apport de toute source d'énergie, selon une connaissance scientifique en évolution constante.
J'adhère aux arguments des rapporteurs sur l'interdiction de l'exploration et de l'exploitation, en pensant en particulier à leurs conséquences en matière d'emprise au sol, de consommation des ressources en eau et de pollution, les produits chimiques injectés étant susceptibles de migrer vers les nappes phréatiques.
J'insiste aussi sur la nécessité de prendre en compte globalement la question du réchauffement climatique, en tenant compte des objectifs ambitieux fixés à Kyoto. Nous ne pouvons discuter de l'énergie sans tenir compte du réchauffement, et notamment de ses conséquences pour les pays du Sud.
Enfin, il est absolument indispensable d'assurer la maîtrise publique de toutes les sources d'énergie, à tous les niveaux, de la recherche à l'exploitation. La prise en charge de ce bien commun qu'est l'énergie est un service public national – et elle deviendra, je l'espère, à beaucoup plus long terme, universelle.