À l'évidence, les débats dans les commissions des affaires économiques, des affaires culturelles, de la défense, des affaires étrangères, du développement durable et des lois n'auront plus aucun intérêt. On ne pourra plus examiner de dispositions législatives ayant des répercussions fiscales, budgétaires ou sociales de quelque nature que ce soit. Dans ces six commissions, les débats se réduiront à d'aimables conversations, voire à de stimulants colloques. Mais ils n'intéresseront rigoureusement personne puisque rien ne se passera.
Dans un second temps, selon un mouvement que l'on voit bien, la commission des affaires sociales sera absorbée par la commission des finances puisque la consolidation des lois de financement de la sécurité sociale et des lois de finances se produira naturellement.
Il n'y aura plus qu'une commission dans cette assemblée : celle des finances. Et les autres regarderont, à la télévision, les débats de ladite commission !