Les négociations sur les questions d'égalité de salaires ne répondent à aucun mot d'ordre syndical. C'est la direction du Figaro, qui, par souci de l'image de l'entreprise, a impulsé l'accord signé en 2006. L'entreprise se devait de présenter la même diversité que celle de la société.
Les syndicats sont majoritairement représentés par des hommes ; ils sont peu nombreux à défendre la cause de l'égalité. Cela ne veut pas dire qu'ils se soient opposés à nos arbitrages en faveur des femmes, mais ils n'ont pas été les moteurs d'un processus, dont, au final, ils sont plutôt satisfaits.
Mais les récentes élections de mars ont confirmé cet état des choses ; la question de l'égalité n'a pas été un argument électoral.