Comme l'a excellemment indiqué Yves Bur, pour garder notre niveau de protection sociale et nos dépenses publiques, nous devons absolument prendre cette question à bras-le-corps. Je sais bien que rien ne peut remplacer la volonté politique. Mais des règles de bonne gouvernance rendent la volonté politique plus aisée et plus honorable, pour reprendre la phrase d'Henri IV gravée sur le socle de sa statue, dans une salle voisine de notre hémicycle.
Aujourd'hui, mes chers collègues, c'est bien une question de souveraineté nationale qui est posée. Nous devrions connaître par coeur une phrase prononcée par Pierre Mendès-France : « Des comptes en désordre sont le signe d'une nation qui s'abandonne. »