Madame la députée, vous nous interpellez sur la réalité de la France qui change. Eh bien, la France qui change, Valérie Pécresse vient de vous le dire, ce sont 39 milliards d'euros qui auront été consacrés au cours de ce mandat à l'Université et à la recherche, c'est la mise en place d'un dispositif qui consiste à mieux répartir – ce que vous n'avez jamais fait ni même pensé – la valeur ajoutée dans notre pays. Nous allons oeuvrer dans ce sens parce qu'il nous paraît indispensable que les salariés qui contribuent, eux aussi, à la création de la valeur dans notre pays puissent en toucher également le produit. La réflexion est en cours, le dispositif est en voie de création et nous allons y arriver, car cela répond à une attente très forte de nos concitoyens.
Certes il faut aller plus loin, mais, madame Lebranchu, vous auriez pu rappeler ce que le programme du parti socialiste prévoit pour l'emploi des jeunes : 300 000 emplois jeunes d'il y a quinze ans, financés avec de l'argent public, de l'emploi précaire. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)