En laissant aux employeurs le choix entre la négociation ou le plan d'action, la loi leur offre la possibilité de mener une action unilatérale, ce qui conduit certains d'entre eux à demander à des organismes de consultants de plus en plus spécialisés d'élaborer des plans d'action qui, sans être utiles ou dynamiques, leur permettront d'éviter toute sanction. Les négociations sont ainsi mises au second plan. On prétend renforcer la législation alors même qu'on l'affaiblit : le plan d'action n'est qu'un blanc-seing donné aux employeurs pour contourner durant trois ans l'obligation de négocier.