Les organisations syndicales devront prendre des initiatives en ce sens.
Je tiens aussi à rappeler que la Commission des droits des femmes du Parlement européen a adopté des propositions, notamment en ce qui concerne la place des femmes au travail. Nous devrions nous appuyer sur cette feuille de route.
Par ailleurs, un cadre d'action a été signé entre la Confédération européenne des syndicats et le patronat européen, qui intègre la négociation sur l'égalité salariale et l'articulation des temps.
Il faut non seulement appliquer les sanctions prévues par la loi à ceux qui ne la respectent pas, mais, de plus, intégrer les propositions européennes dans les négociations sur le plan national.
En outre, l'enveloppe budgétaire dédiée à l'amélioration de la formation des équipes syndicales, loin d'avoir augmenté, couvre aujourd'hui un champ d'action plus large. Les syndicats payent, mais ils rencontrent des difficultés à envoyer de grandes cohortes de militants dans les négociations collectives. Pourquoi ne pas réexaminer en ce sens le budget dédié à la formation du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail ?