Chacun peut observer que les différents plans de relance des pays qui sortent progressivement de la crise n'ont pas pour effet d'accroître l'inflation, ce que les banquiers centraux craignaient il y a deux ans. L'inflation que nous connaissons aujourd'hui est importée : elle est principalement due au renchérissement des matières premières. La politique monétaire qui pourrait être conduite en vue de la juguler serait donc inopérante, elle pourrait même pénaliser la reprise en termes d'investissements.
Un programme de réforme du coût des institutions européennes est-il prévu ? Quelles sont, en la matière, les perspectives budgétaires d'ici à 2013 ? Chacun se rappelle que les partenaires de l'Union européenne ont âprement discuté, il y a quelques mois, du budget pour 2011.