L'industrie aérospatiale française est un fleuron de notre économie et a pu naître grâce à une politique industrielle de long terme ; elle s'est également épanouie dans un cadre européen modernisé.
Nous sommes un certain nombre à partager votre souci en ce qui concerne l'effort de recherche. Comme notre collègue Alain Rousset, je pense d'ailleurs qu'il nous faut maîtriser la technologie clé des fibres de carbone.
Aujourd'hui, tous les grands projets sont conduits en coopération. Le président Guy Teissier a souligné une relative montée des égoïsmes nationaux en Europe, notamment dans le domaine spatial, et vous venez vous-même d'évoquer les difficultés de la coopération multilatérale. Comment évaluez-vous les perspectives de coopération à l'échelle européenne dans les années qui viennent, sachant qu'il existe aussi des coopérations hors de ce champ, comme celle avec les États-Unis ou avec Israël pour les drones ? Dans ce dernier domaine, remonter la pente est-il vraiment impossible ? General Atomics, qui en construit, était au départ une petite entreprise.