La création du centre de restauration et de conservation n'est pas prévue dans l'accord mais elle en est la conséquence. Ce projet est primordial pour le Musée du Louvre, qui prend la responsabilité de délocaliser des collections qui sont aujourd'hui en zone inondable. Ce problème se pose pour tous les musées parisiens, qu'il s'agisse du musée d'Orsay, du Centre Pompidou, du musée du quai Branly,… Des catastrophes ont déjà considérablement endommagé des collections, comme à Prague ou à Dresde. Nous ne pouvons nous permettre de prendre ce risque.
Cette impérieuse nécessité nous a conduit à réfléchir à la concentration des technologies de conservation et de restauration, que la France maîtrise. Il faut rappeler que les salles de conservation ne sont pas des mouroirs mais, au contraire, des lieux de recherche. Le président de la République a choisi un lieu d'implantation, qui sera Cergy-Pontoise. Nous attendons désormais une décision du ministère pour arrêter le projet et le nombre d'institutions que nous y associerons finalement.