C'est un accord intergouvernemental. C'est la première fois que la France était appelée à faire un musée généraliste hors de France et c'est extrêmement important. Abou Dabi a une stratégie à très long terme de centre de rayonnement culturel entre l'Occident et l'Orient et ambitionne quelque 30 millions de visiteurs annuels sur ses différents sites, British Museum et Guggenheim, notamment. Notre présence était fondamentale dans ce cadre et il était indispensable que le Louvre ne soit pas seul mais que l'ensemble des forces qui concourent au rayonnement culturel de la France soit présent. Cette fédération des institutions culturelles est originale et essentielle, avec le Louvre comme fer de lance. Il faut aussi ajouter les liens très étroits avec la Sorbonne et avec l'Ecole de Louvre, qui a mis en place un master en histoire de l'art, trilingue, qui fonctionne déjà.