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Intervention de Marie-Hélène Amiable

Réunion du 13 avril 2011 à 10h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Hélène Amiable :

À l'occasion du vote de la loi relative à l'action extérieure de l'État, nous avions souligné que la méthode et les moyens proposés pour réformer les structures de l'action culturelle et de la coopération technique n'étaient pas à la hauteur des enjeux s'agissant de la place de la France et de la culture française dans le monde. Par la suite, la baisse continue des crédits du programme « Rayonnement scientifique et culturel » de la mission « Action extérieure de l'État » nous a fait craindre que la loi ne serve qu'à réaliser des économies et à permettre à l'État de se désengager financièrement d'une partie de ses activités diplomatiques. Surtout, le statut d'EPIC impose aux établissements concernés de retirer une part significative de leurs ressources du produit de leurs propres prestations, et d'aboutir à un autofinancement à hauteur de 55 %. Qu'en est-il de cette évolution ? Nous nous inquiétons notamment de l'introduction progressive d'intérêts marchands privés.

Quant aux conséquences du changement de structure sur les personnels, quelles sont les conditions dans lesquelles les agents des opérateurs culturels ont été réemployés ?

S'agissant du rattachement des établissements locaux à l'Institut français, vous avez déclaré le 9 février au Sénat – propos que vous avez confirmé aujourd'hui – qu'il se heurtait à une certaine complexité administrative et réglementaire. La réforme introduite par la loi ne semble pas avoir apporté de changements profonds par rapport aux expérimentations précédentes. Quelles seraient les conditions pour accélérer le processus et pour l'améliorer ?

Enfin quelles sont les priorités culturelles que vous entendez dégager ?

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