Nous avons à de multiples reprises, lors de la discussion des PLFSS, défendu la suppression radicale des dépassements d'honoraires. Nous sommes donc très constants dans nos positions.
Nous avons aussi très souvent défendu, avec la même constance, la revalorisation du secteur 1, mais avec une contrepartie. Un euro pour tout le monde, dans n'importe quelles conditions, c'est de la démagogie, et il y a des experts au banc, monsieur le ministre. Il faut une revalorisation, et de beaucoup plus qu'un euro quand c'est nécessaire, à condition d'avoir, en contrepartie, une amélioration des soins. La permanence des soins en fait partie, comme la reconnaissance de la médecine générale.
Madame Boyer, et mon propos s'adresse aussi au président de la commission, il était une fois un grand pays, le nôtre, où le Parlement faisait la loi, et il y avait ensuite, quand l'objet le réclamait, des discussions conventionnelles. C'est ainsi que, depuis des décennies, l'intérêt général était déterminé ici et qu'on négociait ensuite pour parvenir à des accords avec les professions, en l'occurrence avec la profession médicale. Aujourd'hui, parce que vous êtes à la remorque des intérêts particuliers (Protestations sur les bancs du groupe NC)… Pas vous, monsieur Vigier, vous avez été très bien ce soir.