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Intervention de Philippe Vigier

Réunion du 13 avril 2011 à 21h30
Modification de la loi portant réforme de l'hôpital — Après l'article 3, amendement 105

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Cet amendement participe, lui aussi, de la volonté de réduire l'inégale répartition des médecins sur le territoire. Il part d'une question simple : quel est le niveau que l'on estime indispensable pour une prise en charge médicale de qualité ? En d'autres termes, combien faut-il de médecins, généralistes et spécialistes, sur un territoire donné ? Cela peut être très facilement défini, même en fonction de certains contextes géographiques, et pourrait faire l'objet d'un travail contradictoire entre les ARS, les conseils de l'ordre, l'ensemble des professionnels d'une même région.

Pour ma part, j'ai pris le cas de la région Centre. La situation est simple : la surdensification médicale est à Tours ; dans l'agglomération constituée par les quatre communes alentours, la plupart des spécialités médicales sont en surdensification ; partout ailleurs, la liberté d'installation est totale. On est donc très loin d'un numerus clausus comme pour les pharmaciens. On pourrait dire à un jeune médecin d'aller s'installer à Amboise, à Blois.

Ce raisonnement peut s'appliquer à la plupart des régions. Évidemment, à Bordeaux ou sur la Côte d'azur, il faudra faire quarante kilomètres, mais à Clermont-Ferrand, on pourra s'installer partout sauf dans le centre-ville.

Cette limitation assez peu restrictive permettrait de facto d'apporter un peu plus d'équilibre sur le territoire en termes d'installations.

L'amendement que je propose irait, me semble-t-il, dans le bon sens.

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