Aux termes de la législation actuelle, une allocation mensuelle est versée par le centre national de gestion aux étudiants en médecine qui s'engagent à exercer leurs fonctions à compter de la fin de leur formation, à titre libéral ou salarié, dans des zones sous-dotées.
Nous proposons de tenir également compte des activités de remplacement. En effet, beaucoup de jeunes médecins ne s'installent définitivement à titre libéral que plusieurs années après la fin de leurs études ; dans l'intervalle, ils effectuent essentiellement des remplacements. Dès lors, il est normal d'intégrer cet effet de conjoncture aux modalités du contrat.
Cette mesure nous paraît à la fois logique et utile. Nous en sommes conscients, elle ne suffira pas à réduire durablement les déserts médicaux en milieu rural comme dans les quartiers populaires des grandes villes, ce qui représente un véritable enjeu de société. Mais elle devrait y contribuer. De ce point de vue, notre amendement va dans le bon sens.