Vous avez parfaitement résumé la position de la France au sujet de la Côte d'Ivoire. Son intervention s'appuie sur la résolution 1975 du Conseil de sécurité, adoptée le 30 mars à l'initiative de notre pays et du Nigéria. Pourquoi avoir attendu ? Des frappes préventives auraient permis de protéger nos soldats dans leur travail de regroupement des ressortissants français. D'ailleurs, M. Coulibaly, nommé par M. Ouattara ambassadeur de Côte d'Ivoire à Paris, a dénoncé la timidité de la France et de l'ONU.
Par ailleurs, vous affirmez que la reddition de M. Gbagbo n'est plus qu'une question d'heures. À l'aube de l'installation de M. Ouattara, pensez-vous que la France puisse peser en faveur de la constitution d'un gouvernement réellement d'union nationale ? Ne faut-il pas désarmer immédiatement les milices et condamner d'urgence les massacres commis à Duékoué ?