Ils montrent en effet que la désertification médicale et les inégalités de répartition se sont aggravées dans les régions les plus sous-dotées.
En outre, pour un nombre donné de 7 500 internes, comment faire en sorte qu'il n'y en ait pas de plus en plus en PACA et de moins en moins en Auvergne ? C'est très simple : au lieu d'y ouvrir respectivement 400 et 250 postes, il faut faire le contraire : les effets régulateurs seront immédiats.
Enfin, monsieur Jardé, il ne faut pas imaginer que l'internat régional enferme l'étudiant : ma propre fille est interne dans la région Auvergne et a effectué au mois de mars dernier un cursus de spécialité de trois semaines à Paris. Il est faux d'affirmer que cette structure est sclérosée et close, ce n'est pas la réalité ! (Applaudissements sur plusieurs bancs des groupes NC et UMP.)