Quant au nombre d'étudiants, il faut bien voir qu'il n'est pas calculé en fonction de la population, mais en fonction de la démographie médicale. Ainsi, à Amiens, nous avons pu fortement augmenter le numerus clausus – un quasi-triplement du nombre d'étudiants en première année – parce que nous nous situons dans une zone de désertification avec 232 médecins pour 100 000 habitants. Il en va de même pour le nombre des internes, qui n'est pas figé mais adaptable.
Il importe donc de conserver un internat national avec possibilité de régionalisation et adaptation du nombre des internes. C'est la raison pour laquelle je suis absolument opposé à cet amendement. Eh oui, monsieur le président, il existe des dissensions au sein du Nouveau Centre !