Pas du tout, monsieur Paul.
L'examen est organisé au niveau national et la répartition des élèves sur le territoire se fait en fonction des résultats. Il tient déjà compte des besoins de santé de la population.
Est-il nécessaire de former à toutes les spécialités dans toutes les régions ? (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Je n'en suis pas certaine.
Dès le début des études, il est demandé à l'étudiant de rester sur place. S'il doit changer ensuite, cela pose des problèmes. En outre, il faut tenir compte de la liberté d'installation.
La proposition de M. Vigier doit être approfondie pour que les étudiants puissent adhérer au contrat de santé solidarité et qu'ils ne soient pas contraints.
Certains étudiants ont craint d'être affectés dans certains endroits de façon aléatoire. Je souhaiterais que le ministre éclaire le débat et dissipe leurs inquiétudes. Nous disposons d'un outil qui permet de régler un certain nombre de problèmes. Pour l'instant, cet outil est mal connu. Il faut donc y réfléchir. Cela étant, je comprends votre proposition, cher collègue Vigier.