Vous avez raison, monsieur le député, la vaccination reste une arme majeure dans la lutte contre les maladies infectieuses. Mais nous avons à faire face à une double perception. Pour commencer, les Français ont un rapport complexe à la vaccination : ils en recherchent la protection, mais ils en craignent les effets collatéraux, supposés ou réels. Par ailleurs, si les progrès de la médecine ont permis de faire baisser le nombre des pandémies baisser, cela a contribué, du coup, à éloigner les Français de la vaccination.
Tant et si bien que nous nous retrouvons aujourd'hui face des signaux plutôt préoccupants : ainsi en est-il, vous l'avez rappelé, de cette recrudescence des cas de rougeole, qui sont passés de quarante en 2007 à 5 000 en 2010.