Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la rapporteure, mes chers collègues, je ne souhaite pas rouvrir dans le cadre de cette discussion générale le débat entre mesures coercitives et mesures incitatives.
Je m'étais exprimé lors de la discussion du projet de loi HPST en usant d'une formule imagée et un peu légère : en milieu rural, avais-je dit, mieux vaut être une vache qu'un homme ! Le vétérinaire est disponible, le médecin ne l'est pas ou plus.
Cette formule choc était un coup de gueule. Votre prédécesseur, Mme Bachelot, n'y a pas été sensible. Et je constate que rien n'a évolué depuis. La situation est toujours la même, malgré les ARS, malgré les maisons de santé, malgré les conférences de territoire.