Nous déplorons par ailleurs que les jeunes médecins ne soient pas acceptés autour de la table de négociation alors qu'il est urgent d'engager le débat avec eux. Nous pouvons avoir des désaccords mais nous les respectons.
Oui, nous devons enfin proposer un deal global avec les professionnels de santé. C'est impératif. La médecine générale, de premier recours, ne sera attractive qu'au prix de changements profonds et d'un effort grandissant de la collectivité nationale. La loi HPST avait le mérite de donner une vraie définition des soins de premiers recours, mais ce fut sans conséquence jusqu'ici.
Pour toutes ces raisons, le statu quo n'est pas possible. Avec et malgré la loi HPST, vous avez fait perdre aux Français cinq précieuses années durant lesquelles ces problèmes auraient pu être réglés. Ce fut une législature pour rien, dans un domaine qui inquiète légitimement tous les Français.
Vous comprendrez alors que nous souhaitions que les cinq prochaines années soient mises à profit pour des actions à effet immédiat ou des réformes plus fondamentales qui produiront des effets à moyen terme.
Qu'en est-il des autres sujets traités par la proposition de loi après son examen par notre commission ?
Nous avons compris qu'il ne s'agissait pas, du moins officiellement, de refaire la loi HPST.