En matière de prévention et de santé publique, objet du titre III de la loi HPST, le texte présente des avancées importantes avec notamment la publication annuelle des liens d'intérêts entre entreprises pharmaceutiques et médecins, la mise en oeuvre de certaines recommandations de la MECSS sur la politique du médicament, ou encore la reconnaissance des compétences des sages-femmes en matière de contraception. Je vous proposerai par ailleurs un amendement relatif à l'utilisation du titre de nutritionniste, afin de protéger la population d'un certain charlatanisme.
Concernant le titre IV relatif à l'organisation territoriale de notre système de santé, celui-ci n'est que très peu modifié par la proposition de loi. Il ne s'agit pas de remettre en cause les ARS ou les conférences régionales de la santé et de l'autonomie alors que celles-ci viennent à peine de fêter leur premier anniversaire, à Marseille qui plus est, en présence de trois ministres.