Ma question s'adresse à M. Frédéric Lefebvre, secrétaire d'État à la consommation. (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC.)
La semaine dernière, le Premier ministre a annoncé plusieurs mesures destinées à limiter l'impact de la hausse des prix de l'énergie sur le budget des Français : gaz, électricité et carburants ont ainsi retenu toute l'attention des pouvoirs publics. Confronté à un contexte international très difficile, le Gouvernement se devait de prendre des décisions en la matière, et je me réjouis qu'il l'ait fait.
Après avoir décidé de geler les tarifs du gaz et d'encadrer la hausse des prix de l'électricité, vous avez tenu hier avec Christine Lagarde et Éric Besson une réunion rassemblant les professionnels du pétrole. Je salue cette initiative.
En effet, depuis août 2010, le prix du pétrole a augmenté de 75 %, et les prix de l'essence ne cessent, jour après jour, de grimper. Ces hausses amputent le pouvoir d'achat des Français, notamment ceux qui sont contraints de prendre chaque jour leur voiture pour se rendre au travail.
À la suite de cette réunion, les pétroliers français ont accepté de participer à la revalorisation du barème forfaitaire kilométrique. Les acteurs de la production, du raffinage et de la distribution du pétrole en France contribueront pour 115 millions d'euros à la limitation du poids des cours du brut sur la consommation.
Monsieur le secrétaire d'État, ces mesures annoncées arrivent au bon moment pour les Français : dans quelles circonstances pourront-elles être appliquées ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)