Ensemble, nous devons unir nos efforts pour promouvoir les valeurs démocratiques, et pour que la liberté et la tolérance s'enracinent dans ce nouveau Moyen-Orient.
Monsieur le président, nous n'oublions pas que la principale menace qui pèse aujourd'hui sur la paix dans le monde est l'Iran. Le régime actuel diffuse son influence néfaste dans toute la région. Israël est le seul pays au monde à être ouvertement menacé de destruction par un dirigeant qui cherche par tous les moyens à se doter du feu nucléaire. Nous ne sous-estimons pas le danger et nous apprécions les efforts de la communauté internationale pour contrecarrer de tels projets. Les discours des dirigeants iraniens sont habités d'un fanatisme apocalyptique très inquiétant et l'Iran alimente de façon régulière un trafic important de contrebande d'armes destinées aux groupes terroristes qui menacent Israël à ses frontières. Il y a trois semaines, la marine israélienne a intercepté un navire transportant des armes destinées à la bande de Gaza et qui venaient d'Iran. Cet incident rappelle encore une fois la nature du régime iranien et les intentions des extrémistes à Gaza. Le Hezbollah a accumulé des stocks d'armes importants au Liban : plus de 60 000 roquettes et missiles. Parallèlement, l'Iran cherche à séduire de nouveaux partenaires et à étendre son influence en Afrique et en Amérique du Sud. Mesdames et messieurs, les griefs contre l'Iran sont déjà très nombreux, mais ils ne doivent pas faire oublier que ce régime ajoute l'insulte à la menace en niant la Shoah.
Aujourd'hui, la communauté diplomatique internationale est mobilisée contre la menace que représente l'Iran pour Israël et pour le monde. Les sanctions adoptées par le conseil de sécurité des Nations unies font certainement peser une pression économique forte sur ce pays mais elles n'ont pas encore conduit à l'arrêt de son programme nucléaire. Il est donc important de continuer à accentuer la pression par des sanctions économiques renforcées et d'autres mesures de façon à accroître l'isolement de l'Iran.
Mesdames et messieurs, je conclurai en évoquant le sort du jeune Franco-israélien Gilad Shalit, toujours prisonnier du Hamas depuis juin 2006 et dont la famille est sans nouvelle. Nous apprécions la position de la France et les propos du Président de la République qui a rappelé qu'il voyait Gilad Shalit comme un Français et que toucher à sa personne, c'était s'attaquer à la France.