Madame Mazetier, je veux bien accepter la paternité de cet amendement, mais si vous vous souvenez des débats auxquels il a donné lui, je n'en étais pas un partisan fanatique. J'estime en effet que les trente euros demandés sont plus symboliques que décisifs pour la nécessaire réorganisation de l'AME. Cela a toujours été ma position.
Le rapport de l'IGAS et de l'IGF est extrêmement intéressant, car il répond à des questions du ministre. Toutefois, vous avez oublié de citer sa deuxième partie, qui souligne l'existence de problèmes très graves liés à l'AME, notamment dans les hôpitaux.
Dans le cadre de la mission qui nous a été confiée, nous allons, je l'espère, examiner, avec M. Sirugue, des réformes importantes concernant l'AME. Pour autant, faut-il supprimer la participation – minimale, vous en conviendrez – des bénéficiaires ? D'ailleurs, je constate qu'il n'y a pas eu de levée de boucliers. J'ai moi-même fait une enquête auprès de la caisse primaire d'assurance maladie des Hauts-de-Seine : de toute évidence, ce n'est pas un sujet majeur de préoccupation. A Paris ou en Seine-Saint-Denis non plus. C'est plutôt un sujet symbolique…