Claude Goasguen a dit à l'instant qu'il n'était pas partisan du pillage des cerveaux. Il existait, associé à la carte « compétences et talents », un dispositif selon lequel le bénéficiaire de la carte devait apporter son concours à une action de coopération ou d'investissement économique dans son pays d'origine, afin que cette mobilité soit fructueuse pour tout le monde. Vous avez supprimé cette disposition ; compte tenu du nombre extrêmement restreint des bénéficiaires de cette carte, ce n'est pas très grave…
En revanche, concernant la carte bleue européenne, il serait souhaitable – c'est l'objet de l'amendement n° 226 – de prévoir une disposition de ce type. C'est même encore plus nécessaire au moment où nous déclarons tous vouloir aider la rive sud de la Méditerranée dans son développement économique et démocratique. Nous n'allons pas cesser du jour au lendemain d'accueillir des étudiants, des chercheurs, de jeunes professionnels venant de Tunisie, d'Égypte et demain, je l'espère, de Libye. La disposition en question était l'un des rares mérites de la carte « compétences et talents ».
(Les amendements nos 260 , 226 , 261 , 262 , 263 , 227 et 229 , successivement mis aux voix, ne sont pas adoptés.)
(L'article 13 est adopté.)