Depuis vingt ans, j'attends le jour où la justice décidera de le faire. Je peux vous assurer que, le jour où de telles décisions seront prises, c'est-à-dire lorsqu'un certain nombre d'activités économiques seront durablement sanctionnées et que les employeurs, qui savent pertinemment ce qui se passe chez eux, seront punis, alors, on y réfléchira à deux fois dans les pays où la question de l'émigration est posée. Pour l'instant, on sait que, même si l'on est rejeté une ou plusieurs fois, il y a de toute façon du boulot et qu'on peut donc y aller. Le jour où l'on saura qu'il n'y en a vraiment plus, parce que tout chantier sur lequel est pris un clandestin est immédiatement fermé, vous verrez que les choses changeront.