Monsieur le ministre, vous avez fort justement rappelé que ces zones d'attente temporaires ne sont pas des zones de non-droit et que les droits des personnes retenues y sont garantis.
Pour ma part, je vois également dans cette disposition un élément de protection. On a cité le cas de la centaine de migrants kurdes arrivés sur les côtes corses. Mais, chers collègues socialistes, ces personnes, si elles n'étaient pas en zone d'attente, seraient la proie des filières de travail clandestin après avoir payé des filières d'immigration clandestine pour aller en Allemagne ou en Angleterre. Ces filières vivent de la misère des migrants qui débarquent sur nos côtes.