Reconnaissant ainsi la validité des arguments que j'ai développés dans le cadre de ma motion de rejet préalable, vous avez admis, monsieur le ministre, qu'il n'y avait pas d'urgence absolue à adopter ce texte, datant de quasiment un an, pour répondre aux enjeux du moment.
S'agissant précisément de l'actualité immédiate, les zones d'attente temporaires constituent un recul total du principe de non refoulement – Étienne Pinte vient de le démontrer. Vous avez d'ailleurs tellement banalisé le principe du refoulement que Chantal Brunel, dans une confondante naïveté, est allée jusqu'à déclarer qu'il fallait remettre sur les bateaux les personnes arrivant sur nos côtes.