Mais mener des révolutions pour obtenir par la voie démocratique la liberté à laquelle aspirent ces peuples que nous devons accompagner de toutes nos forces n'autorise pas à pénétrer au sein de l'espace Schengen ou de l'Union européenne pour pouvoir y bénéficier dans n'importe quelles conditions d'un droit d'accueil.
Or il se trouve, madame Mazetier, que, ces dernières semaines, plusieurs juridictions administratives, au motif que la directive « retour » n'était pas encore transposée dans notre droit, ont décidé de remettre en liberté un certain nombre d'étrangers en situation irrégulière. Les autorités françaises ne sont donc pas en mesure de faire face à la situation tant que la directive n'aura pas été transposée. Voilà pourquoi impératif, si l'on veut donner les moyens au Gouvernement et à l'État français de faire face aux difficultés liées à cet afflux migratoire, de procéder à cette transposition au plus vite, ce qui suppose d'achever l'examen de cette loi en deuxième lecture à l'Assemblée puis au Sénat, et enfin de la promulguer.