S'agissant d'abord de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux-Espagne, à laquelle vous avez fait allusion, madame la secrétaire d'État, l'État commet une erreur d'interprétation.
Deux itinéraires étaient en effet possibles : l'un passait par le bassin d'Arcachon et était défendu par la totalité des élus et de la population ; l'autre passait par le sud de la Gironde et ne desservait donc pas le bassin.
L'État et RFF ont fait le choix de passer par le sud, c'est-à-dire de ne pas nous desservir : il est donc un peu difficile, vous le comprendrez bien, de nous demander de financer le choix opposé au nôtre !
Pour ce qui est de l'aménagement de la voie, je voudrais souligner que le projet d'aménagement, contrairement à ce que vos services vous ont, semble-t-il rapporté, emporte un consensus total de l'ensemble des élus de ce territoire, puisqu'il a été adopté à l'unanimité, et de la population.
Quant à l'aménagement des arrêts que vous annoncez, j'ai le regret de vous apprendre qu'ils se limitent, d'après ce que l'on nous l'a annoncé lundi dernier, à la pose d'un radar. (Sourires.) Je ne crois pas que ce soit une réponse adaptée à la difficulté de trafic. C'est plutôt une façon de pérenniser ce rond-point.