Je voudrais associer à cette question mon collègue Michel Raison, également député de la Haute-Saône.
Il s'agit d'appeler l'attention du Gouvernement sur l'avenir de la ligne voyageurs n° 4 Paris-Vesoul-Belfort, tout particulièrement après la mise en service de la LGV Rhin-Rhône en décembre 2011.
Ce service a toujours été considéré comme structurant et vital pour le département de la Haute-Saône, qui abrite en son sein, je le rappelle, le centre mondial de pièces détachées de Peugeot-Citroën, où travaillent quelque 4 000 salariés, d'où l'importance capitale des voies de communication.
L'État a retenu la ligne 4 au schéma des trains d'équilibre du territoire. Nous en sommes évidemment satisfaits. Un collectif d'élus, comprenant plusieurs parlementaires, a reçu, le 28 janvier dernier, une réponse du secrétaire d'État chargé des transports, qui tend à confirmer, pour 2012, les liaisons quotidiennes ainsi qu'une évaluation de la fréquentation dès l'ouverture de la ligne. Après la mise en place du TGV, M. Mariani recevra d'ailleurs à nouveau ce collectif d'élus.
Un projet d'horaire doit permettre de mesurer la volonté qui existe de conforter ou non cette ligne. En conséquence, et en complément de la première réponse qui nous a été apportée, je souhaiterais d'ores et déjà connaître, monsieur le ministre, les intentions du Gouvernement quant au nombre de liaisons quotidiennes.
J'ajoute, et c'est particulièrement fâcheux, que les usagers – dont je fais partie – constatent actuellement une dégradation inacceptable de la qualité du service. La ponctualité des trains et l'état des voitures contribuent à faire baisser la fréquentation de cette ligne. Quant aux contacts avec la présidence de la SNCF, ils sont particulièrement difficiles à établir pour les élus que nous sommes, d'où ma question de ce matin, monsieur le ministre.